Le projet Passerelle, une aventure humaine avant tout
La co-construction des environnements de travail n’a pas pour seul objectif d’impliquer les salariés dans le choix d’un coloris ou d’un article de mobilier. Nous sommes convaincus qu’on ne peut concevoir un environnement de travail, dans toute sa complexité (culture d’entreprise, vie d’équipe, management, outils et modes de travail…) sans mobiliser l’utilisateur final, premier acteur concerné par ce changement. C’est pourquoi, tout au long du projet Passerelle, nous avons choisi d’impliquer un grand nombre de collaborateurs par le biais d’ateliers participatifs, pour comprendre leurs façons de travailler, de manager, d’utiliser les outils digitaux…
Le digital étant un aspect de plus en plus prégnant dans l’environnement de travail, mais pas toujours simple à dimensionner, nous avons notamment monté un groupe de travail digital pour cerner l’ambition digitale du projet puis la consolider. En parallèle, nous avons travaillé avec chaque équipe sur l’environnement de travail, pour comprendre leur activité de travail, concevoir avec eux leurs espaces, complété par des points d’étapes réguliers avec le groupe Focus.
Nous avons en effet mis en place un groupe Focus, qui n’est pas un constitué d’ambassadeurs, comme on pourrait le voir dans d’autres projets, mais bien d’une réunion de plusieurs profils, représentant l’ensemble des équipes, avec des points de vue qui peuvent diverger de prime abord. L’instauration d’un groupe Focus a permis de maintenir un lien plus soutenu avec les équipes, une proximité qui peut parfois se suspendre en dehors des principales étapes de communication dans ce type de projet. Cette diversité de postures a été la clé d’une implication représentative pour à la fois recueillir une remontée d’information régulière, au plus proche des besoins des équipes et également transmettre de l’information, en toute transparence, sur le déroulé au fil de l’eau du projet.
Quelques mots de Pauline Dufour-Metz, Présidente d’Evolve, à propos du projet Passerelle :
“Un des moments le plus fort, sinon le plus fort, est ce passage, collectif, de cet état de fragilité, de doute, à un état palpable d’enthousiasme et d’adhésion.”
Quels ont été les temps forts du projet ?
« Les moments les plus forts dans un projet sont souvent dans le cadre du processus d’accompagnement, alors que les salariés participent à la construction du projet. On mesure les ressentis, souvent dans l’affect, des salariés. Ce sont des moments particulièrement créatifs mais aussi chargés d’incertitude et d’appréhension.
Un des moments le plus fort, sinon le plus fort, est ce passage, collectif, de cet état de fragilité, de doute, à un état palpable d’enthousiasme et d’adhésion. L’avancement du projet permet de matérialiser les concepts ; les salariés alors se projettent dans leur futur environnement de travail, ils sont rassurés, voire, impatients tant ils souhaitent y être ! »
Qu’est ce qui rend le projet Passerelle particulier ?
« Au cœur des métiers de l’immobilier, vivre la transformation qu’eux-mêmes accompagnent auprès de leurs clients internes et ainsi mieux appréhender les écueils. »
Le projet Passerelle appartient aux équipes avant tout, car ce sont eux qui vont vivre et faire vivre ces espaces. C’est pourquoi plus généralement l’implication des occupants en amont ne doit pas être optionnelle mais véritablement constitutive d’un projet d’entreprise. Cette forte mobilisation a été l’ingrédient qui a fait du projet Passerelle un projet unique, humain et riche d’apprentissages.
Maeva PEREIRA
Directrice de projet & Responsable Pôle Change
